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DowntownTokyo
1 avril 2011

Tiens tiens tiens.....un article passé inaperçu

"Du courage et de la dignité des français."

On était au courant de l'histoire mais pas trop de ce qui s'était passé en coulisses.

http://www.lepoint.fr/monde/tokyo-exige-le-retour-des-sauveteurs-francais-a-sendai-19-03-2011-1308662_24.php

Tokyo exige le retour des sauveteurs français à Sendai

L'équipe française de secouristes s'est redéployée loin du risque de radiations. Cela n'est guère du goût du Japon.

Un bras de fer diplomatique oppose Paris et Tokyo sur la localisation des sauveteurs français envoyés pour venir en aide aux victimes du tsunami. Le Japon exige le retour du détachement français sur la zone de Sendai, à 90 kilomètres de la centrale de Fukushima, a déclaré un responsable militaire français au Point.fr. Une demande refusée par la France, qui veut tenir son équipe le plus loin possible du risque de radiations en provenance de la centrale.

Comme disent les japonais "Pourquoi ils sont venus alors?". Dès J+1 on savait qu'il y avait la centrale et ils ne sont même pas sur site, personne à part les gens dans la centrale n'y sont tant et si bien que les corps n'ont pas pu être évacués dans la zone. Après on peut tergiverser sur les km, 40, 80, 90, 300 km mais "aussi loin possible du risque de radiation" ne veut absolument rien dire......fallait qu'ils soient détachés en Espagne à ce moment là.

My 2 cents: comme ça a été dit ils ont voulu faire genre on aide les 1ers, après sous un faux motif (ou les sauveteurs eux mêmes se sont rebellés?) ils ont rapatrié. Petit problème, ils ne pensaient pas que les japonais allaient élever la voix et que ça pourrait faire du bruit.

"Cette proposition est inacceptable pour nous sur le plan radiologique", a expliqué le capitaine Bertrand Legrand, officier de liaison à l'ambassade de Tokyo.

Dans la nuit de mercredi à jeudi, le gouvernement français avait ordonné aux 120 sauveteurs de quitter les lieux de leur mission aux alentours de l'aéroport de Sendai et de rejoindre la base américaine d'Isawa, à 300 kilomètres au nord. Une décision prise à la suite de l'augmentation du niveau de radioactivité dans les environs immédiats de la centrale. Néanmoins, les unités de sécurité civile de l'armée ainsi que les sapeurs-pompiers engagés n'ont jamais été exposés à des risques nocifs pour la santé, précisent les autorités françaises.

Impasse

Depuis jeudi, les sauveteurs sont bloqués sur la base américaine d'Isawa, dans la province d'Iwate, en attendant qu'une nouvelle mission leur soit attribuée. Afin de réaffirmer sa solidarité avec Tokyo, Paris a proposé que ses troupes soient assignées à la gestion logistique des matériels d'aide humanitaire arrivant sur la base d'Isawa, à plus de 380 kilomètres de la centrale de Fukushima.

Ils auraient pu venir aider au rapatriement des français à Tokyo, certains sont partis avec juste une chemise et des pastilles d'iode sur le dos, maintenant ils demandent à de bonnes âmes si on peut pas leur envoyer leurs affaires -__-. Ah! Mince, Tokyo, 250~300 km, c'était pas assez loin. Bah Osaka?

Mais les diplomates japonais insistent pour que les Français retournent à Sendai, où ils ont participé à la recherche de corps mercredi. "C'est la seule proposition qu'ils nous ont faite", précise Bertrand Legrand. Après deux jours d'allers et retours diplomatiques entre Paris et Tokyo, les négociations sont toujours dans l'impasse. Un échec définitif des discussions pourrait conduire à un retour prématuré des sauveteurs français au bercail. "C'est une option qui se profile", estime Bertrand Legrand.

Ce bras de fer diplomatique confirme le raidissement des relations entre Paris et Tokyo, depuis le tremblement de terre qui a frappé l'archipel, le vendredi 11 mars. Les autorités japonaises ont peu apprécié que la France, avec l'Allemagne, appelle ses ressortissants à quitter Tokyo dès dimanche dernier, quelques heures seulement après que les premiers incidents ont été détectés sur la centrale de Fukushima.

Et maintenant Sarkozy nous la joue "il faut rester, renforçons nos liens avec le Japon"....pourtant depuis l'eau et la nourriture ont été contaminées? Le "Panache" (ils appellent ça comme ça) est passé 10 000 fois sur Tokyo?

Les réactions:

Le délire français...

Nulle part dans le monde, le traitement médiatique de cette crise n'a atteint le paroxysme de la presse française. On a, à plusieurs reprises, cru comprendre que beaucoup de médias souhaitaient que la cata attendue à Fukushima ait lieu réellement et que l'explosion soit totale... Un nouveau Tchernobyl aurait fait vendre beaucoup de papier. Maintenant que l'on voit que les dégâts sont quasi nuls, on passe à la Libye... Mais les traces restent... Les médias français ont réussi quand même à faire aller des cohortes de gens dans les pharmacies pour trouver de l'iode... Unique au monde... Un délire dont il faudra bien parler un jour... Faiblesse d'une presse à l'agonie tentant des paroxysmes pour retrouver de l'éclat, la comparaison avec l'action des syndicats en France est tentante... Etant franco-danois, nous avons pu faire une comparaison entre les deux traitements : hallucinant...

Tiens mes copains danois doivent rentrer bientôt; j'espère qu'avec la pression familiale ils n'ont pas changé d'avis.

Le Japon complexe !

Il ne s'agit pas d'un simple séisme, important de magnitude 9, et d'un simple tsunami, haut par endroits de 17 mètres, mais il s'y ajoute la catastrophe nucléaire, et donc le Japon n'est plus une zone sans risque. La France le savait et pourquoi donc elle a envoyé des équipes, si elles ne sont pas entraînées aux catastrophes nucléaires ? Ou agréées pour porter secours à des irradiés dans des zones irradiées à quoi effectivement servent-ils aux Japonais, et ces derniers sont en droit de rouspéter, les Français seront-ils là-bas pour la forme seulement ? Et permettre à la France de dire qu'elle a envoyé des secours ! Sans que ces équipes interviennent véritablement sur le terrain indiqué ! Espérons quand même que nos équipes arrivent à faire du tourisme et quelques emplettes.

Pourquoi ?

Pourquoi ces secouristes ne veulent-ils pas participer comme les autres ? N'auraient-ils pas emmené avec eux le matériel adéquat ? Après ça, aurons-nous encore l'audace de prétendre être au top niveau mondial en matière de sécurité nucléaire ?

C'est vrai ça. Si on part on part préparé surtout que c'était plusieurs jours plus tard....à moins qu'on n'ait jamais eu l'intention de rester?

Les Français et les autres

Pourquoi les Français se sont retirés si loin du sinistre, alors que les autres équipes internationales (anglais, australiens, néo-zélandais et autres nations) sont sur la zone à secourir ? Est-ce encore ce principe de précaution typiquement français qui sévit ? Il n'y a pas de quoi d'être fier.

"Le principe de précaution prévaut. Always"

Qu'ils rentrent

Les sauveteurs français n'ont pas à oeuvrer sur zones contaminées. Ils ne sont pas formés pour cela. Les hommes sont volontaires pour secourir des populations dans le besoin. Il y a suffisamment de personnes vivantes qui n'ont ni soins ni secours sans qu'on fasse courir aux pompiers européens des risques de contamination inutiles. Si Tokyo ne s'en satisfait pas, que nos hommes soient renvoyés en France. Ces Français n'ont sans doute pas choisi de se rendre sur ce type de mission à haut risque pour leur propre santé.

Bah comment on fait quand lesdites personnes dans le besoin se situent justement à moins de 200 km de la centrale?

En réponse à l'article sur la demande d'aide des Japonais auprès des sauveteurs français

Honte à nous, les français, donneurs de leçons !
Suite à l'interview du responsable des "sauveteurs" français envoyés au Japon et "réfugiés" dans la base américaine située au nord du Japon, où ils sont " traités comme des coqs en pâte" (dixit ce responsable) alors que des dizaines de milliers de japonais sont morts et que les survivants sont dans le dénouement et le chagrin le plus total... Quelle honte ! A quoi servent-ils puisque le gouvernement français leur a donné l'ordre de ne pas intervenir par peur de contamination radioactive, ce qui n'est pas avéré sur la région de Sendai et des villes côtières dévastées ?
Au lieu de ne penser qu'au risque potentiel encouru par ceux que le gouvernement français a envoyés en sauveteurs, qu'ils pensent à ce que veulent dire les mots Solidarité et Entraide !

Les américains et leur French bashing. Ceci dit si j'avais été eux j'aurais refusé d'accuillir les troupes françaises. On parle d'une centaine d'hommes ça demande de l'espace et des ressources. Le traitement de réfugié c'est pour les victimes. Dans ce cas ils fallait qu'ils rentrent en France directement et basta.

Pas très glorieux

....Il aurait été judicieux, pour les responsables de cette opération, de regarder les cartes avant d’envoyer des secouristes dans des régions où le risque de pollution radioactive ne leur permettait pas de rester, car ce retrait est psychologiquement dommageable pour tous ceux qui ont du rester sur place et ne donne pas une bonne image du sauveteur français.
De plus, dans cette région, où peu de moyens subsistent, notamment en combustible et en moyens de transport, il est choquant d’apprendre qu’un jerrycan d’essence de la dotation de cette équipe, ait été distribué par ces sauveteurs à des journalistes leur permettant ainsi de fuir la zone. Même si un de ces journalistes les a publiquement remerciés pour leur geste sur les ondes de France Inter, on peut se demander si cette affectation des moyens dont ils étaient dotés était la plus adéquate.
Cette expédition - fort coûteuse – devra amener à revoir les conditions d’engagement de telles opérations et remettre peut être en cause leur justification, eu égard aux résultats obtenus par rapport aux sommes engagées.

C'est vrai ça. Combien pour tout ce fiasco? Si c'était pour faire ça fallait encore mieux donner l'argent à la croix rouge. Mais bon ce sont les français qui payent.

Ils exécutent les ordres

Ce qui est très regrettable, et assez moche pour nous, c'est que (autant que je me souvienne) le chef du détachement a affirmé au moment du départ de France que ses équipes étaient formées et équipées pour le risque radiologique et les secours en zone contaminée. Dans ces conditions, on peut comprendre les Japonais… Ou alors, il ne fallait pas y aller, car ce risque était connu. Mais ces hommes de la Sécurité dite "Civile" sont en réalité des militaires, ils ne choisissent pas leurs missions et ils exécutent les ordres de leur gouvernement, lequel n'avait qu'à réfléchir à ce qu'il voulait au lieu de se précipiter… comme d'habitude !

LA honte

Paris avait annoncé avoir envoyé des personnels qualifiés, formés et avec du matériel adapté même pour les risques nucléaires ! Et Paris voudrait qu'ils restent en base arriéré à essayer de s'occuper de la logistique ?
Tokyo a raison, il faut renvoyer ces "professionnels" français qui ne servent à rien. Le président et ses ministres doivent maintenant nous expliquer.

Sauver ou mourir

C'est la devise des sapeurs pompiers, oui, mais créée bien avant l'inscription dans la constitution du principe de précaution. La devise devrait être modifiée en : "Sauver sans risques". 300 km cela fait à peu près la distance Marseille- Lyon (277 km). "Nous avons fait le Japon" diront-ils à leur retour aux radios et télé qui relateront leurs exploits. Pauvre France.

Ah! Parce que c'est dans la Constitution ce truc?

Léger détail...

Même si nous ne sommes plus à cela près, un petit peu de précision ne fait pas de mal.
Il n'existe pas d'Isawa, dans la préfecture d'Iwate, recueillant une base américaine. Par contre, on trouve bien une base américaine à Migawa dans la préfecture d'Aomori. Cette précision est d'une importance d'autant plus importante que la préfecture d'Aomori n'a pas été sinistrée, contrairement à celle d'Iwate.
Autrement dit, même pour un soutien logistique, cela ne se ferait que de très loin.
A part cela, la France est le seul pays à retirer ses secours d'une zone sinistrée.
Sur le plan diplomatique, en effet, cela fait honte.

Précision importante

Sendai est une ville non irradiée (regardez bien sur la carte), durement touchée et où ils ont besoin d'une équipe comme celle envoyée par la France.
Le gouvernement Japonais n'a jamais demandé à l'équipe française d'aller à la castagne sur le site nucléaire, mais dans la plus grande agglomération du nord-est du pays.
Je comprends les mesures de sécurité prise par le gouvernement français qui, de nos jours, est obnubilé par le "risque zéro".
Que les expatriés et civils partent rapidement, cela se comprend.
Mais qu'une équipe de secours qui s'en va parce que "ça sera peut-être irradié" peut être effectivement un sujet de polémique...
Bref, merci à l'équipe française qui sont quand mêmevenue nous aider !

Plus rien à faire ?

Plusieurs intervenants se demandent si la présence de nos secouristes serait encore utile. Bien sûr, même s'il ne s'agit plus de trouver des miraculés sous les décombres. Il y a un demi-million de sinistrés qui grelottent (il gèle toutes les nuits), ont faim, soif, et sont privés de soins. Leur situation s'aggrave car les secouristes, malgré leur nombre, n'arrivent pas à faire face tellement les sinistrés sont nombreux et tellement cette région est ravagée. Des gens meurent dans les gymnases où ils sont entassés

Pendant ce temps là les autres équipes de se sauveteurs étrangers, des Australiens, des Américains, des Chinois, des Britanniques travaillent et se rendent utile.

Personne ne leur demande de mourir pour le Japon ! S'ils sont professionnels...

C'est justement parce qu'ils peuvent intervenir sur le long terme en prenant des risques mesurés grâce à leur formation et aux équipements spéciaux que les sauveteurs et équipes d'intervention spécialisées ont un intérêt. S'ils n'ont ni compétences, ni matériel, on revient aux conditions d'intervention à Tchernobyl, mais il faut avoir alors la possibilité d'envoyer des gens à la mort, ce qui donne une idée du régime qui prend la décision.
Ce qui n'est manifestement pas le cas ici : on ne leur demande heureusement pas d'aller sur la centrale, et on ose supposer que leurs équipements leur permettent d'intervenir en zone contaminée. Ceci devrait peut être constituer un exercice en grandeur réelle, dont on pourrait tirer des enseignements précieux dans l'éventualité d'une catastrophe en France ou en Europe. Car il suffit d'étudier les plans officiels dans la conjoncture actuelle pour en mesurer les... Limites... Évidemment, il faut avoir quelques connaissances pour ne pas tout confondre, donc pour pouvoir évaluer les risques réels, et non pas les fantasmes que le nucléaire ne manque pas de susciter, de par son caractère dangereux, voire mortel, invisible et incompréhensible : tout pour être un dieu sombre, dans une époque qui se veut rationnelle, matérialiste, mais qui sombre dans l'ignorance crasse, la magie et la peur irraisonnée. Et les récupérations démagogiques.
Ceci dit, nous devons compatir avec ceux de nos équipes qui se sentent surement blessés qu'on puisse leur voler leur honneur, depuis des bureaux bien au chaud.

Tiens Sarkozy n'a pas arrêté de répéter ça à la conférence de presse. "Ce qui vous arrive maintenant va nous servir pour la suite. On attend vos rapports"

Quelle honte ?

A tout propos il y a toujours des gens pour dire "j'ai honte d'être Français". Je les trouve bien susceptibles ! Je ne me sens pas responsable de ce que font tels ou tels compatriotes, pas plus que je ne pourrais être fière parce que quelqu'un s'est conduit en héros. Je l'admirerais, mais je n'y aurais aucun mérite personnel. J'ignore si ces secouristes avaient raison de partir ou pas, mais ils n'engagent que leur responsabilité et pas la mienne. Sur le fond de l'affaire, l'article n'est pas très explicatif et je ne saurais que dire.

Que d'inepties...

D'abord, Sendai n'est pas une zone irradiée. Cela a été mentionné plusieurs fois, mais certains ne lisent qu'eux-mêmes et continuent à afficher leur ignorance. Quant au risque... Bien entendu, la France peut donner des leçons au monde entier, elle a tout mieux compris que tout le monde. Si seuls les Français vont à 400 kilomètres (j'insiste, la base des Français est située à Misawa au nord de la préfecture d'Aomori, la plus au nord de Honsu, et non dans la préfecture d'Iwate où il n'existe pas de base américaine d'Isawa) de Fukushima, ils ont sans doute raison de ne pas prendre de risques... Comme si être déployé à Sendai était faire le liquidateur. C'est n'importe quoi...
Et en plus, la France, elle peut se permettre de choisir sa place : "Non, on veut bien aider, mais on préfère rester à l'arrière et assurer la logistique". Mais pour qui nous prenons-nous ? Des princesses ?
Mais ils peuvent, s'il n'y a plus personne à trouver ? Comme si y avait plus rien à faire pour assurer la sécurité des victimes, des réfugiés, des routes... Les secouristes se tournent sans doute les pouces ? J'entendais sur NHK world un Anglais dire que ça allait être un travail de longue haleine. Mais comme d'habitude, en France, nous ne regardons que nous.
Quant à la lâcheté, ce n'est même pas le problème, d'autant que ce ne sont pas les sauveteurs qui sont en cause, mais les donneurs d'ordres et instances décisionnels. Ce qui est incroyable, c'est l'erreur diplomatique.
Personne ne pense aux conséquences que cela peut avoir en ce qui concerne les relations entre le Japon et la France ? Nous sommes le pays qui a retiré ses secouristes. Le pays qui a refusé de les aider.
Comme si la France pouvait faire la snob vis-à-vis du Japon, même en reconstruction...
D'un point de vue diplomatique cette décision est d'une idiotie insondable.
D'un point de vue humanitaire, c'est innommable.

Un peu de cohérence, et de décence !

Je n'ai pas de haute idée de la diplomatie de mon pays, le Japon, mais celle-ci a raison d'être raide avec le gouvernement français qui devrait tout simplement rapatrier son équipe pour être cohérent avec son orientation affirmée dès le début des événements. Beaucoup de cadres français sont partis plus vite que d'autres étrangers et leurs collaborateurs japonais sont bouleversés de la rapidité de leur abandon de poste.
C'est le choix de la France. Il ne faut pas être hypocrite.
Ce n'est pas la peine de faire semblant d'aider, ce n'est pas la peine de déranger les Américains à leur base militaire, qui, eux, j'estime, essaient de nous aider avant d'affoler tous leurs ressortissants dès la première seconde.
N'ayez pas l'indélicatesse de choquer les habitants de Sendai qui vivent à Sendai (Sendai a plus d'un million d'habitants) en insistant pour ne travailler qu'ailleurs !

Pitoyable !

Ancien de ces unités de secouristes, j'ai pu constater encore vendredi dernier que certains de leurs grands chefs se vantaient d'avoir vendu aux politiques la nécessité de détenir de coûteuses capacités et des moyens de lutte NRBC, en accompagnement de toutes les interventions SD.
A priori, ils ont oublié de les emmener avec eux...
Quant à la distance "raisonnable" de 300km d'une zone à risque/contaminée, je crois que cela va définitivement sceller la nécessité de dissoudre Brignoles, Nogent le grotrou, Corte, placées toutes beaucoup plus proches d'une centrale potentiellement à risque et plus encore les [...] de Levallois Perret, qui ont toujours dévoyé la devise de ces unités : "se servir et se sauver"!
Espérons que, en cas de pépin, de vrais sauveteurs seraient prêts à nous venir en aide en France, sans rechigner et sans caveats !
Merci enfin à la presse française d'être la plus alarmiste qui soit et de flatter la couardise de nos compatriotes geignards.

Ne confondez pas Sendai et la côte !

Je suppose que quand on parle de Sendai dans l'article, on parle de la côte a l'ouest de la ville, et non de la ville de Sendai elle-même.
Je me trouvais dans la ville lors du tremblement de terre, et jai des amis qui s'y trouvent encore, et les images de cet article n'ont rien a voir avec les dégradations subies par la ville, qui sont mineures comparées aux villes rasées par le tsunami.

« Nous n'avons trouvé que des morts...  »

Le chef des 120 secouristes français déclarait, après un jour de travail (mercredi), qu'il n'était pas utile qu'ils restent et s'exposent aux radiations puisqu'ils ne trouvaient que des morts.
Ce matin, quatre jours plus tard, on annonce que deux personnes viennent d'être retrouvées vivantes, après huit jours passés sous les décombres, dans la région de Sendaï, là où nos sauveteurs refusent de retourner (ou bien leurs chefs refusent de les renvoyer).
La police a précisé que les deux survivants étaient une femme de 80 ans et un adolescent de 16 ans, découverts sous des débris dans l'après-midi. Ils étaient en légère hypothermie, mais conscients.
Combien de personnes ensevelies sont-elles mortes durant ces quatre jours ?

Message d'un sauveteur sur place

Je vous fait part d'un message de mon frère, pompier de métier et volontaire pour le japon :
"On a été évacué jeudi à cause de la centrale nucléaire et depuis jeudi soir on ne fait rien chez les américains. On attend comme des c..s et c'est frustrant pour tout le monde, car on voudrait aider les gens. Nos colonels passent des nuits blanches à monter des projets de missions mais il n'y a jamais d'accords (...) de Paris... "
Maintenant, j'aimerais que les personnes qui crachent sur les sauveteur français par leurs commentaires se posent les bonnes questions. Qui les empêchent de répartir faire leur travail ?

Ridicule...

Vous avez déjà vu un pompier devant une maison en feu dire à ses collègues "moi je ne rentre pas, je ne veux ne pas prendre de risque".
À un moment il faut arrêter, si tu choisis le métier de pompier exerce ton métier ou dégage.
J'ai le même point de vue pour le métier de sauveteurs.
@MC23
"C'est facile de faire des commentaires installés bien tranquilles devant l'ordinateur... "
Je rêve, c'est l'hôpital qui se f.... de la charité.
Je vais vous la faire à l'envers : et si votre famille et vos amis étaient là-bas sous les décombres, vous réagiriez inéluctablement différemment.
D'accord on est derrière notre ordinateur à critiquer, mais même si nous sommes tous concernés, sauveteur n'est pas notre métier (ce qui implique le fait que nous ne sommes pas qualifiés).

Encore une couche...

Où sont les sauveteurs japonais ? Tout ce que l'on a pu voir, via les médias sur place, ce sont des hommes munis de perches en bambou ; où sont les engins de déblaiement (comme en Haïti et ailleurs), les porte-voix, les "bras" humains, les chiens-secouristes" ?
Quelque chose m'échappe dans l'organisation de ces secours. Il y a eu bien d'autres séismes, partout dans le monde, et partout les sauveteurs pullulaient ; ici (si l'on se fie aux images) c'est désert.

Ras le bol des ragauds

Arrêtez de raconter n'importe quoi sur les secouristes francais car depuis le jour même de la catastrophe ils sont prêts mais les Japonnais les ont acceptés 2 jours après ou l'espoir de retrouver des survivants s'amenuisait, ils les ont mis sur Zone a Sendai avec les Mexicains et les Russes et eux ou sont-ils ? La France leur propose des robots ultra sophistiqués en radioactivité ils n'en veulent pas nous sommes aujourd'hui 10 jours après le séisme il y a toujours autant de soucis avec cette centrale ! Alors voila ou est le réel problème on peut faire croire à n'importe qui ce qu'on veut a des milliers de km (dire ce qu'on a envie sans en savoir la vérité) mais sachez que nos secouristes ont bel et bien risqué leur vie en voulant sauver celles du peuple Japonnais à Sendai mardi 15 mars 2011 sous la neige et le froid glacial et les radioactivités bien sur ! Je pense très fort a mon mari qui est sur place ainsi qu'à ses collègues !

Respect des règles en usage

La pratique en matière d'aide humanitaire est de se conformer à l'autorité locale qui coordonne les opérations. On ne débarque pas à un endroit pour y faire n'importe quoi.
En l'espèce, si la France estime ne pas devoir se plier à cette règle, même pour des raisons valables, elle doit rapatrier ses hommes. L'humanitaire n'est pas une question d'orgueil...

Secouriste et ancien de la Sécurité Civile

La susceptibilité des Japonais n'est pas nouvelle.
Déjà lors du séisme de Kobé, il avait fallu attendre la bon vouloir des Nippons pour le déploiement des secours.

Les gars sur le terrain font un boulot déjà pas facile et dont les résultats sont minces vu les délais de mise en œuvre.
Si ils doivent prendre des risques nucléaires ce n'est plus la mission qui leur est assignée.
Merci pour le boulot et retour à la maison !

Histoire de sauveteur

Juste une précision concernant cette histoire de sauveteur. Le Japon a envoyé ses meilleurs sauveteurs en Nouvelle Zélande et malgré la catastrophe japonaise le gouvernement a décidé de les maintenir là bas afin de continuer la mission qu'ils ont commencé. Moi je dis chapeau bas aux sauveteurs nippons qui sont certainement plus motivés de sauver des gens dans leur propre pays. Donc je comprends un peu la position des autorités japonaises qui se retrouvent avec 120 personnes sur les bras qui ne servent pas à grand choses. On rentre chez soi ou on aide.

Attention à la mediatisation

Je lis les commentaires de chacun sur ces événements et il est très dur de se faire une opinion. Je vis au Japon, j'étais en France pendant la catastrophe et j'ai recu des mails journaliers sur la situation japonaise de l'ambassade de france et croyez moi ça diverge pas mal. Je ne connais pas les points de vue des sauveteurs français mais je pense qu'ils ne sont pas la pour l'appât du gain comme les pompiers c'est un métier de conviction. Le problème est politique comme l'a été l'attitude de l'ambassadrice française qui a été la première à faire évacuer ses ressortissants ne voulant pas erre critiquée par la suite pour sa passivité. Donc cette situation semble être la même, les autorités françaises cherchent à se couvrir pour ne pas être critiquées. Donc avant de proposer son aide on y réfléchit à 2 fois messieurs les politiques. Après difficile de faire volte face. Donc La France ne peut pas être partout mais finissons ce que nous commençons ou sinon on ferme sa gu... E. En attendant j'attends toujours mes pastilles d'iodes que l'ambassade française a promis et bizarrement on en parle plus après que la plupart des entreprises françaises au Japon aient décidé de reprendre le travail, le volte face est facile la critique aussi, donc internautes merci pour vos commentaires anti francais ou anti japonais mais c'est dur d'emmettre un avis sur la question. Seule certitude des gens meurent au Japon et les étrangers qui ont quitté la barque sont mal vus. Même de passage on n'abandonne pas le pays où l'on vit à la moindre difficulté comme on n'abandonne pas sa famille.

Réponse à Mamaes

"Aujourd'hui tous les pays européens sont partis sauf la France alors qui veut encore critiquer ? "
Oui ils sont rentrés après avoir mené à bien leur mission : sauver des vie
Le gouvernement Japonais, permet juste à nos sauveteurs de sauver les apparences en les laissant gérer la logistique, ce qui est plutôt élégant.

 

En gros après avoir tout lu, mais de toute façon on s'en doutait, c'est encore le Quai d'Orsay qui a mal géré ses magouilles politiques. Et maintenant Sarkozy qui vient pour recoler les morceaux, Kan m'a fait pitié sur la vidéo, comme s'il n'avait pas autre chose à faire? En tout cas, heureusement pour Sarkozy qu'il était le boss du G20 pile à ce moment.

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Commentaires
T
http://annexemj.canalblog.com/archives/2011/04/05/20823003.html
T
La vérité est que toutes les équipes de sauveteurs internationales sont trés mécontentes de la maniere dont ils ont été encadrés par le japon. <br /> <br /> Les japonais ont refusé l'entrée du territoires aux chiens de recherche français, voulant les mettre en quarantaines, c'était grotesque. Ensuite ils ont voulu utiliser les équipes françaises pour sortir les corps en les déployant dans des zones totalement détruites, mais ces équipes sont spécialisé dans la détection de survivant et aurait été mieux adapté dans d'autres zones. Bref une mauvaise utilisation des ressources. Surtout quand on pouvait voir les sauveteurs japonais avec les baton en bambou et leur mauvais équipement quand les français avait des détecteur de CO2, caméra fibre optique et autre matériel de pointe.<br /> <br /> Les français était au pire moment à Sendai, ils avaient sur eux des compteurs d'irradiation qui montaient sévèrement; ils avaient de bonnes raisons d'être inquiet.<br /> <br /> Mes sources: ce reportage d'envoyé spécial qui les a suivis :<br /> http://envoye-special.france2.fr/les-reportages-en-video/au-secours-dun-japon-sinistre-17-mars-2011-3215.html<br /> <br /> Il faut savoir qu'on en sait trés eu sur la ce qu'il ce passe, et il serait bon d'émettre des jugements plus que modéré sur cet histoire.
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