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DowntownTokyo
20 mars 2011

Que deviennent les salariés français au Japon?

http://www.lexpress.fr/emploi-carriere/emploi/que-deviennent-les-salaries-francais-au-japon_973033.html?xtor=EPR-730

J'adore. Et comme d'habitude on parle uniquement de ces pauvres petits exptriés. Oh mon Dieu! Comment ça se passe pour eux et leur emploi (qu'ils ne risquent pas de perdre eux). Aucun papier sur les autres étrangers non expatriés.

 

Bien que l'ambassade de France au Japon n'ait pas ordonné le rapatriement des français expatriés, certaines entreprises prennent les devants.

 

Tiraillé. C'est le sentiment ressenti par une partie des 8000 Français qui vivent ou étudient au Japon. Cinq jours après le séisme et le tsunami qui ont ravagés les côtes japonaises, les expatriés hésitent entre rentrer en France pour se mettre à l'abri et rester dans ce pays malgré les risques de répliques et de radiations. Aucun rapatriement massif n'a encore été ordonné par le Quai d'Orsay et les entreprises françaises sur place s'organisent au cas par cas.  

Une large majorité d'entre elles suivent au jour le jour les recommandations de l'ambassade de France. A l'heure actuelle, la consigne est de passer quelques jours dans le sud du pays en attendant que le nuage se dissipe.

Quel nuage? Où ça?

Ainsi, chez Areva, les salariés sont invités à se rendre dans un centre d'hébergement dans la région d'Osaka mis à disposition par l'entreprise.

Aux dernières nouvelles il s'agissait de Kyushu. Mais notons qu'ils peuvent être hébergés aux frais de la princesse pendant que tout le Japon se mobilise pour l'aide et que les sinistrés dans le nord dorment dans leur voiture sans chauffage...quand ils en ont une.

"Nous faisons régulièrement le point avec nos contacts sur place, explique le coordinateur en France. Et nous prenons des décisions au cas par cas". Quatre ingénieurs allemands qui travaillaient sur la centrale de Fukushima au coeur de la tourmente ont, par exemple, été rapatriés. "Leur mission ne pouvait plus être menée à bien, poursuit-il, il n'y avait donc aucune raison pour qu'ils restent sur place." 

J'adore. Ca si c'est pas de la langue de bois je rends mon master en communication. Les ingénieurs en question s'occupaient de la maintenance mais éviemment, ils n'étaient pas du tout utiles sur place? Franchement leur gars à la com il est pas au top il aurait pu trouver mieux. Dîtes surtout que 1 ils ne voulaient pas rester, 2 Berlin qui a été le 1er à rapatrier a mis la pression. 

 

Bien que l'ambassade de France se veuille rassurante sur les risques d'une contamination, la majorité des entreprises françaises ont également proposé aux salariés qui le souhaitent de quitter le pays. Ainsi, le Crédit Agricole qui compte près de cent collaborateurs français au Japon a offert la possibilité à ceux qui le souhaitent ainsi qu'à leur famille de rentrer en France. Chez Areva, cette option est également proposée aux salariés mais à l'heure actuelle personne n'a répondu positivement. Outre les difficultés pour trouver un avion, une large partie des salariés travaille sur place depuis très longtemps et a construit sa vie dans l'archipel. D'autres sont mariés à des Japonais et ne souhaitent pas laisser leur conjoint sur place.  

Et aussi c'est dur de dire au revoir à la poule aux oeufs d'or. Qui mieux que les employés d'Areva savent évaluer les risques réels? Maintenant s'ils pouvaient nous aider sur le terrain? On a foutu des compteurs  geiger un peu partout, si un expert ou 2 pouvait nous épauler ce serait pas mal? Bon là j'avoue c'est un peu injuste ce que je dis mais ce n'est pas faux. Mais ça fait plaisir de voir que certains sont restés lucides.

Pour continuer à travailler, certaines entreprises, à l'instar d'Air Liquide, ont délocalisé leur siège dans le Sud du pays. Ainsi, leurs 25 salariés français ont quitté Tokyo pour Osaka, a révélé le Dow Jones Newswire. La BNP a même évacué les dix Français présents dans la capitale nippone vers ses sièges de Hong-Kong et de Singapour.  

Un rapatriement de sécurité

Certaines entreprises comme Peugeot, craignant que la situation ne dégénère, sont même allées plus loin en obligeant leurs salariés à rentrer en France: "Comme la situation est incertaine et que les informations que nous recevons évoluent d'heures en heures, la directrice des ressources humaines a pris la décision de rapatrier les Français sur place jusqu'à nouvel ordre", explique l'attachée de presse de la firme automobile. Le rapatriement- qui concerne une quarantaine de personnes- est en cours et tous les frais ont été pris en charge par l'entreprise.  

Radio France a également décidé de faire rentrer la quasi-totalité de ses envoyés spéciaux au Japon en raison des risques encourus. Seuls le correspondant habituel et un reporter sont restés dans le nord du pays. D'autres rédactions, notamment TF1 et M6, ont envoyé des équipes réduites sur place.

On peut aller en Lybie mais on peut pas rester à Tokyo. 

Une minorité de Français concernée

Mais ces mesures ne s'appliquent qu'à une minorité de la communauté française car une large partie d'entre eux travaille dans des entreprises japonaises sous des contrats locaux. Ils sont donc soumis au même traitement que leurs collègues nippons et ne bénéficient d'aucune facilité pour rentrer en France ou aller passer quelques jours dans le sud du pays comme le recommande l'ambassade. Une différence qui créée un fort sentiment d'inégalité au sein de la communauté française.

Personnellement moi je m'en fous. Je n'attends rien de l'Etat et les expats, ça date pas d'hier.

"Ceux qui partent sont surtout des expatriés [ndlr : les Français sous contrat d'expatriation], qui n'ont pas leur vie ici, qui n'ont pas un lien intime avec le Japon. Des traders qu'on envoie à Singapour parce qu'ils peuvent y faire le même travail, par exemple", raconte Florent dans une interview donnée à l'Express.fr. S'ils veulent partir, les Français sous contrat local doivent soit poser des jours de vacances soit démissionner. Et prendre à leur charge les billets d'avion.

Mazette! On parle de nous? (Un seul paragraphe ceci dit). Fait assez rare pour être signalé.

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